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L'art du slow living avec Claire Mondray

Je ne parviens plus à vivre l'instant présent, à profiter pleinement de chaque moment sans que mon esprit ne soit à 100% présent. Je vis cette "Fast Life" à l'agenda bien trop chargé et l'esprit surmené. C'est fou, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours apprécié ma propre présence et vivre l'instant présent. Petite, je pouvais passer des heures à jouer seule en m'invantant des histoires. Plus grande, j'aimais déconnecter le temps des vacances en famille (je coupais totalement même mon gsm). Aujourd'hui, ce sont des aspects de ma vie qui me manquent. Je suis constamment connectée, occupée, envahie de stimulis externes et de cette pression sociétale de toujours devoir faire plus, faire mieux générant cette anxiété latente. La course à la productivité a sonné et mon bien-être en a pris un coup, un sacré coup. Un constat qui ne me plaît pas, mais qui est pourtant bien là. Il y'a deux semaines de cela, j'ai donc décidé de contacter Claire Mondray , fervante du slow living. Claire a accepté de répondre à mes questions et m'a permis de prendre doublement conscience de l'importance du moment présent, de ralentir et de s'écouter. Elle m'a expliqué le concept du slow living, comment le mettre en pratique et surtout quels en étaient les bénéfices à tirer. On a également parlé du rapport à l'écologie. Je vous laisse découvrir Claire ainsi que le slow living danc cette petite interview. 🥰 Interview - Le slow living Qui es-tu? Claire: "C'est toujours un exercice difficile je trouve. J'ai 34 ans, je suis créatrice de contenu depuis 10 ans mais véritablement à mon compte depuis 1 an et demi. J'ai aussi une émission de podcasts qui valorise les femmes qui entreprennent de façon plus belle et plus consciente et qui éveille les consciences. Je suis aussi quelqu'un de passionné par ce qu'il fait et par les gens passionnés. Je pourrais les écouter parler pendant des heures. Ça m'anime beaucoup de rencontrer de nouvelles personnes, écouter de nouveaux parcours, je trouve ça très enrichissnt. Et je suis passionnée de lecture, de yoga et de series télé, et de cinéma aussi. Et je vis à Toulouse depusi 1 an et demi, mais je suis originaire Perpignan. Je suis une vraie sudiste, j'adore la chaleur, la mer, le soleil, c'est vital pour moi et voyager aussi!" Comment définirais-tu le slow living ? Claire: " C'est vivre en conscience, je dirais. En conscience de ses valeurs et de ses besoins dans le respect du vivant car en respectant le vivant on se respecte soi aussi. Etre à l'écoute de ses besoins. C'est vraiment adapter son mode de vie à tous ces éléments là." Comment as tu décidé de mettre le slow living en pratique? Claire: "J'ai eu des épreuves douloureuses qui m'ont ammenées à me poser des questions de comment faire pour aller mieux et de ce que je ne voulais plus dans ma vie pour bien utiliser mon temps. Après, le yoga est venu renforcer toute cette réflexion là et modifier ma façon de vivre. Il y'avait déjà une sensibilité à la base. Je suis quelqu'un de très passionné donc j'aime avoir le temps pour le plaisir et pour faire mes passions. Et aussi, je sens, parce que j'ai appris à me connaitre, que si je ne m'accorde pas ces moments là, l'anxiété peut vite prendre le dessus donc j'ait tout interêt à vraiment m'écouter." Comment mettre le slow living en pratique? Claire: "Par exemple, une heure avant de me coucher je lis, je déconnecte totalement des écrans. Le but c'est de vraiment déconnecter à partir de 21h, si j'y arrive. Et après, les petits rituels comme ça que j'aime, c'est le yoga tous les soirs. Je préfère le pratiquer le soir car ça me permet de poser ma journée et de vraiment décompresser. Je m'accorde aussi une pause, souvent en milieu d'après-midi, où je bois un café ou une infusion, souvent sur un balcon pour entendre le chants des oiseaux qui m'apaise, et je ne fais vraiment rien d'autre. Ça dure 10 minutes tu vois, mais ça me permet de souffler et de ne pas faire 10 000 choses en même temps tout au long de ma journée. Le cerveau humain n'est pas fait pour fonctionner en continu, ce n'est pas possible. Et justement, on veut être sans cesse productif, mais ce n'est pas possible si on ne prend pas ces moments là. Moi mes signaux c'est quand je commence à procrastiner. Je fais toutes les petites tâches qui me plaisent, absolument pas urgentes, et laisse les urgentes de côté et ça s'entasse, ce qui me met une pression supplémentaire et je me dis que je ne me suis pas assez écoutée. Ça peut aussi être en allant marcher, en faisant le sport qu'on aime. Toute passion qui permettrait de déconnecter et faire en conscience, d'être dans le moment présent, relacher le mental. Il y'a des astuces pour être dans le moment présent, il y'en a qui utlisent la visualisation. Moi, je ne sais pas le faire. Par contre je sais me concentrer sur ma respiration en comptant. Et tu ne peux pas compter et penser en même temps. Ça c'est mon meilleur outil. Il suffit de trouver son outil, celui-ci est celui qui marche le mieux pour moi. S'il y' une alerte que je peux te donner, c'est par exemple quand je sens que j'ai un poids sur la poitrine et que j'ai du mal à respirer, alors c'est que j'ai besoin d'une pause." Quels sont les plus gros freins au slow living? Claire: " Le plus gros frein qui existe ce sont les injonctions de la société qui se perpétuent comme la producitvité. La société est très paradoxale, elle prône le bien-être mais tout en mettant en plus la pression au bien-être, pareil pour la productivité. Ce sont les fausses croyances que l'on perpétue, en fait. Donc je dirais les réseaux sociaux et les injonctions." Selon toi, il y'a t-il un lien entre le slow living et l'écologie? Claire: "Je n'ai pas été éduquée dans ces valeurs là. Parce que ce n'était juste pas de la génération de mes parents et ce n'était pas dans leur éducation. Je n'y ai pas été sensibilisée. Du coup, c'est venu vraiment quand ma mère est tombée malade. J'ai commencé à réfléchir au fait que beaucoup de parents de ma génération développaient un cancer. C'est un sujet qui a commencé à m'interresser, je me suis dit "Mais comment est-ce possible qu'il y'ait autant de cancers à 50 ans?" et j'ai commencé à me dire qu'il y'avait quelque chose qui clochait, à me dire qu'il y'avait un souci. C'est vraiment parti d'une prise de conscience que la santé se dégrade, que les cancers et maladies auto-immunes se mulitplient et je me suis demandée d'où venait le problème. Donc j'ai commencé à faire attention à ce que je mangeais. Ensuite, ça a été les produits que j'utilisais au quotidien pour nettoyer ma maison et après les cosmétiques et l'habillement. Ma sensibilité écologique est née avec mon amour pour la nature. Toute ma jeunesse, mes parents nous ammenaient en montagnes tous les weekends, et durant nos promenades, mon père m'apprenait les différentes espèces, comment fonctionait la nature,... Ça été un cheminement d'une dizaine d'années. Ça a vraiment été une prise de conscience progressive, mais tout est parti d'un problème de santé et écologique, c'est évident." Quels sont les bénéfices majeurs du slow living? Claire: " Les 2 plus grandes forces que j'en ai tirées je dirais c'est le courage et la résilience. J'ai réalisé que je ne pouvais pas changer les choses, que ce qui s'est passé ne peux pas être changé, je peux juste agir aujourd'hui. Ça ne sert à rien de ressasser, en fait. Je ne ressasse plus jamais. La resilience est une grande force et une grande forme de sérénité, ça fait partie du slow living." "Hier n'existe pas plus que demain." Comment définirais-tu le bien-être et quelle est ta routine bien-être? Claire: " Je le décrirais très simplement. Pour moi, c'est l'équilibre. Ne pas se sentir tiraillé par quoi que ce soit, ne pas vivre dans la cupabilité. Trouver son équilibre de vie entre ses valeurs profondes et ses actes. Un équilibre qui est propre à chacun. Ma routine fin de journée est importante pour moi. Quand je décide d'arrêter de travailler, je me fais une infusion et je fais du yoga. Et puis je vais diner avec mon homme, on se met un film. Avant de me coucher, je fais mon rituel et je m'installe au lit pour lire une bonne heure avant de dormir. C'est toute une routine de fin de journée qui me fait beaucoup de bien." Si vous arrivez au bout de cette lecture, c'est que, je l'espère, vous avez apprécié cette interview. J'espère que cet échange vous aura parlé autant qu'à moi. N'hésitez pas à partager votre avis en commentaire, c'est toujorus un plaisir de vous lire. Encore merci à Claire, pour son temps et son partage sur Live My Way. A bienôt, Math.

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